•                    Sévère mais juste
    Je suis sévère mais je suis juste ! 
    Hier soir, je rentre chez moi...qu'est-ce que j'apprends ?
    Que le chat avait mangé la pâtée du chien ? 
    Dehors le chat !
    Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
    Que le chien avait mangé la côtelette de ma femme ?
    Dehors le chien ! 
    Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends?
    Que ma femme a mangé mon bifteck ?
    Dehors la femme ! 
    Là-dessus qu'est-ce que je découvre ?
    Que le lait que j'avais bu le matin était celui du chat ! 
    Alors, j'ai fait rentrer tout le monde et je suis sorti...
    Sévère mais juste !

    Raymond Devos

     


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  • L'hirondelle


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  • À la rencontre du printemps

     

    Cheveux au vent
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    À la rencontre du printemps.

     

    Des arbres, des toits, des auvents,
    Il pleut des milliers d'hirondelles.
    Le soleil verse sur les champs,
    De pleins paniers de fleurs nouvelles.

     

    Cheveux au vent,
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    À la rencontre du printemps.

     

    Prenons nos trompettes gaiement
    Et sonnons la mort de l'hiver.
    La terre est comme un agneau blanc
    Dans les bras nus de l'univers.

     

    Cheveux au vent,
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    A la rencontre du printemps.

     

    Maurice Carême

     

     


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  •                    L'hiver est là

    L’automne a laissé sa place à l’hiver,

    Partout plus une trace de vert.

    Les feuilles ont complètement disparu,

    Laissant les branches entièrement nues.

     

    Les montagnes se parent de blanc.

    Les flocons de neige tombent doucement.

    La nature semble s’être endormie,

    L’écho résonne au moindre bruit.

     

    Le froid s’étend dans la vallée,

    Le soleil brille sur les sommets.

    Écharpes, gants, bonnets sont de sortie

    Mais quel plaisir de rester au lit !

    Karine Persillet

     


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  • Toc ! Toc ! ouvrez-moi !

    Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
    Ayez pitié d’une mésange.
    Puis-je venir dans votre grange ?
    Dans le verger, il fait si froid.

    Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
    La neige recouvre la terre ;
    Je suis seule et n’ai plus de mère.
    Il fait si chaud sous votre toit.

    Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
    Je me contenterai des miettes
    Qui resteront dans vos assiettes.
    Comme on doit être bien chez soi !

    Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
    Je serai toujours propre et sage,
    Mais ne me mettez pas en cage ;
    Il est si triste, cet endroit.

    Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
    Je ne serai pas une ingrate ;
    Je chanterai une sonate,
    Pour vous, au printemps, dans le bois.

    Gérard Illberg


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